Une route construite à la fin du XIXème siècle
Entre 1861 et 1871, une route est enfin ouverte sur le littoral entre Saint-Paul, Saint-Gilles les Bains et Saint-Leu en remplacement du pénible chemin passant par les hauts. En 1862, le tronçon entre le cimetière marin et le Trou du Cuisinier au Cap La Houssaye, en contournant la Pointe de Bourgogne qu’on appelle aujourd’hui le Cap de la Marianne, est aménagé par l’ingénieur Bonnin. La dernière étape, la plus dure, avec les percements des tranchées du Cap LaHoussaye, du Cap Noir à l’entrée de Saint-Gilles, du Cap Laval et du Cap Homard, se termine par le rabotage du pied du Cap Champagne, en 1871.
Cette nouvelle voie littorale relie Saint-Paul à Saint-Leu en deux heures de diligence, alors qu’il en fallait un peu plus de cinq par les rampes de Bernica et la montée Panon. De 1882 et 1976, c’est au tour du chemin de fer de faire son apparition. Reliant Saint-Benoît à Saint-Pierre, il permet notamment à de nombreuses familles de profiter des joies de la plage à Saint-Gilles-les-Bains.
La savane
Fruit d’un climat chaud et sec, ce paysage aux allures de savane africaine s’étend en pente douce au dessus du littoral. Sur ces reliefs doux, l’œil glisse à perte de vue et les herbes dorées ondulent au gré du vent. Selon la saison, les teintes vertes ou rouilles, surplombées par les éperons de basalte noir, ravissent le regard du spectateur. Des balades, à pied ou à cheval, permettent des découvrir les vestiges patrimoniaux cachés tels que des chemins pavés, d’anciennes canalisations empierrées, ou des grottes mystérieuses…
Le Cap
Cette avancée naturelle qui doit son nom au capitaine breton Guillaume La Houssaye, marque la limite sud de la baie de Saint-Paul.
On vient y admirer la dextérité des pêcheurs, la beauté d’un coucher de soleil, ou le ballet des baleines à bosse de passage pendant l’hiver austral. C’est aussi un spot réputé pour la plongée sous-marine.