Les choses bougent du côté du village artisanal de l’Éperon ! Depuis le mois de novembre, un restaurant installé dans un ancien bâtiment de l’usine sucrière régale avec sa cuisine inventive et végétale.
Le Silo est un lieu unique, à la décoration soignée dans les moindres détails, avec une cuisine engagée, faite de produits frais de saison, et une équipe attentionnée pour vous choyer : tout y est pour passer un bon moment !
Vous venez ? On vous y emmène.
En arpentant la rue principale du charmant village artisanal de l’ouest de La Réunion, on passerait presque à côté sans le remarquer. Il se fait discret, camouflé derrière son imposant mur en pierre. L’enseigne sobre sème tout de même un petit indice. Osez franchir cette porte en bois entrouverte, on vous le promet, le jeune restaurant intimiste de 49 couverts vous réserve de belles surprises !
C’est donc courant novembre 2021 que le Silo ouvre ses portes au cœur de l’Éperon, mais l’histoire de ce lieu plein de cachet ne date pas d’hier. Au même titre que le village artisanal, ces murs ont connu plusieurs vies, et ils gardent chacune d’entre elles en mémoire.
Vous mangerez dans une bâtisse de l’ancienne usine sucrière du village, qui a aussi servi d’atelier d’artiste à une époque. Il y a plusieurs dizaines d’années, Laurence Canavaggio, grande amoureuse de l’Éperon, tombe sous le charme de ce bâtiment en vieille pierre. Après y avoir vécu durant 20 ans, elle souhaite aujourd’hui donner une nouvelle vie à sa maison familiale entourée de ses deux associés Cyrille Bouard et Johan Millet.
Le Silo, c’est le genre de lieu avec une âme, qui marie le côté chaleureux des maisons familiales, avec le caractère marqué d’un bâtiment industriel.
En arrivant, un petit jardin, avec sa piscine entourée de 3 tables pour ceux qui veulent manger en intimité sous l’ombre des vacoas, palmiers ou monstera.
Ensuite la varangue, ici vous profitez du chant des casseroles fumantes, en ayant une vue sur le jardin et les fourneaux. Derrière le comptoir en tôle ondulée noire, le chef Nicolas Lebon officie dans la bonne humeur communicative avec ses trois acolytes.
Pour terminer, rendez-vous dans la salle à manger. Dans cet espace chaleureux baigné de lumière, vous foulez les lames d’un vieux parquet, où les matières brutes industrielles telles que la tôle ou le cuivre se mêlent aux objets vintage et éléments plus doux et féminin, comme le lin ou l’immense luminaire en plumes roses suspendu au haut plafond.
Que l’on soit sensible ou non à la décoration d’intérieur, ce qui est sûr, c’est que celle du Silo réalisé avec Véronique Rouquier ne laissera personne de marbre !
C’est un resto où l’on s’y sent rapidement bien, et la petite équipe pour vous servir n’y est pas pour rien. Laurence, Victoria et Pablo ont un enthousiasme qui met en appétit et ça tombe bien, car le Silo ne se résume pas à une jolie déco ! Allons voir ce qui se passe dans l’assiette !
Si le nom du restaurant évoque sans conteste le passé industriel des lieux, les 4 lettres qui le composent résument aussi les piliers fondateurs de sa cuisine qui se veut Saine, Inventive, Locale et Originale.
En ce sens, le Silo s’engage à proposer du fait maison, avec des produits frais, majoritairement sourcés à La Réunion. La carte, volontairement réduite, a de quoi satisfaire toutes les envies : viandards, végés et amateurs de poisson seront servis !
Faire plaisir à ses clients, le chef Nicolas Lebon y tient fermement ! Conscient des changements d’habitudes de consommation, il a pensé son menu pour combler un large spectre de régimes alimentaires : végétarien, végan, intolérant au gluten...
Ce Réunionnais d’origine, passé par des cuisines gastronomiques parisiennes, concocte une cuisine inventive aux saveurs d’ici et d’ailleurs, des plats sains qui font du bien, où le végétal occupe une place de choix. Le chef inspiré par les légumes oubliés aime aussi s’amuser avec les épices ! En ce moment, dans ses assiettes il sublime le patole, la songe, ou le manioc.
Le Silo, c’est aussi une cuisine engagée où rien ne se perd, mais où tout se récupère ! Les épluchures servent à faire les bouillons, le pain de la veille est transformé en chapelure.
Sur l’ardoise, la classique salade Caesar, ou l’incontournable magret de canard, côtoient de plus originaux gyozas végétariens. Comptez de 18 à 30 euros le plat.
La carte est renouvelée chaque mois pour suivre au mieux les saisons : une bonne raison d’y retourner sans se lasser, déjeuner en semaine, ou dîner le week-end, à l’abri des regards, dans un écrin de douceur à l’Éperon.