À l’Office de Tourisme de L’Ouest, nous sommes très sensibles à l’écologie, et à la protection de l’environnement.
Comment moins polluer et réduire nos déchets en randonnée, à la plage, ou en pique-nique à La Réunion ?
Nous avons posé la question aux membres de notre équipe, pour connaître leurs petites habitudes éco-responsables et la façon dont ils s’impliquent pour respecter la nature durant leurs sorties.
Ils nous partagent leurs astuces pour profiter de l’île de La Réunion, tout en préservant son patrimoine naturel, comme le Cirque de Mafate classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, ou le lagon et son récif corallien.
Nous sommes convaincus que les petits gestes amènent aux grands changements, alors, voici 8 conseils faciles et accessibles pour rendre votre quotidien plus éco- responsable.
Cette liste est non exhaustive et nous serions ravis de lire vos bonnes pratiques en commentaire sur Facebook ou Instagram :)
Lorsque je vais randonner à Mafate avec mes amis, ou pique-niquer sur la plage à Saint-Leu en famille, je prévois toujours un sachet pour ramener mes déchets et laisser le lieu propre.
Je ramasse également les déchets qui traînent, car, malheureusement, je vois souvent certains sites touristiques pollués par le plastique. Emballages, bouteilles, mégots sont jetés dans la nature, et mettront plusieurs centaines d’années à se décomposer. En plus d’être désagréable pour les yeux, ça l’est aussi pour la planète.
Au travail, ou en sortie, j’emporte toujours ma gourde en Inox, c’est pratique, économique et ça évite d’acheter des bouteilles en plastique. Je ne génère aucun déchet, et je pense à m’hydrater à tout moment de la journée.
Quand on sait qu’en France, on consomme chaque année 6355 milliards de bouteilles et que chacune mettra entre 100 et 1000 ans à se décomposer, je me dis que ce petit geste écocitoyen peut avoir un impact énorme à grande échelle.
La barquette à emporter est une institution à La Réunion, elle fait partie de la consommation quotidienne des Réunionnais, et des touristes en quête de saveurs locales.
Savourer un bon carri, c’est mon rituel du midi, et je ne suis pas le seul, car, chaque jour 80 000 barquettes sont consommées à La Réunion, servies pour la plupart dans des contenants en plastique ou polystyrène, qui finiront à la poubelle ou dans la nature…
Pour limiter mon impact, j’ai pour habitude d’apporter mon bento et mes couverts en allant chercher mon carri dans le centre-ville du Port. C’est lavable, réutilisable, et zéro déchet !
La bonne nouvelle, c’est que la distribution de barquette en plastique devrait être interdite à La Réunion à partir du mois de janvier 2020 pour laisser place à d’autres alternatives biodégradables.
Ce Pack "Mafate Attitude", que vous voyez en photo, est en vente exclusive à l'Office de Tourisme de l'Ouest (à Saint-Gilles et à Saint-Leu) - au tarif de seulement 8,5€ le pack : éco-cup + bento en fibre de bambou !
(design : Mélanie Chevallier - artiste Saint-Pauloise)
Le week-end, j’aime bien retrouver mes amis sur la côte Ouest pour savourer un bon cocktail de fruits face à l’océan. Malheureusement, celui-ci est trop souvent accompagné d’une paille jetable en plastique… Lorsque c’est le cas, je demande ma boisson sans paille.
Même si de plus en plus d’établissements ont compris l’urgence, et font de vrais efforts en utilisant des alternatives comme la paille en bambou, en inox, en verre, certains utilisent encore le plastique. Et chaque jour 100 000 pailles seraient consommées à La Réunion, pour finir à la poubelle, quand ce n’est pas par terre ou dans l’océan…
Tout comme les barquettes, les pailles en plastique devraient bientôt être interdites.
Depuis quelques mois, j’ai complètement abandonné les flacons de shampoing, de gel douche et les tubes de dentifrice, pour passer aux produits solides.
À l’inverse des bouteilles en plastique, ce n’est pas encombrant, c’est pratique, économique et bien sûr ça limite les déchets plastiques. Par exemple, un shampoing solide équivaut à 3 flacons de shampoing.
Les produits solides ne prennent pas de place dans ma trousse de toilette ou dans mon sac à dos de randonnée, et ils passent dans mon bagage à main à l’aéroport.
Qui n’a jamais eu la mauvaise surprise de retrouver son gel douche complètement vidé dans sa valise ? Ce genre de péripétie n’arrive pas avec les produits solides !
Je les achète bio, constitué d’ingrédients sains, naturels, et sans substance chimique. Ils sont ainsi sans danger pour ma santé et l’environnement.
J’adore faire du snorkelling dans le récif corallien du lagon de l’Hermitage, mais force est de constater que le corail blanchit et meurt petit à petit.
De multiples raisons sont en cause, l’une d’entre elles est l’usage des crèmes solaires. Saviez-vous que certaines compositions peuvent être nocives non seulement pour notre santé, mais aussi pour les fonds marins ? Et chaque année environ 25 000 tonnes de crèmes solaires seraient déversées dans les océans…
C’est pour cela que je limite l’usage de la crème solaire et utilise des produits bio en veillant à leurs compositions.
Il existe aussi l’option des vêtements anti UV, même si ce n’est pas très tendance ça protège bien des coups de soleil.
Le samedi matin je fais le plein de la semaine au marché forain de Saint-Leu, j’aime flâner au milieu des étals de fruits et légumes frais, je prends le temps de discuter avec les producteurs, en profitant des bonnes effluves d’ananas fraîchement découpé.
Je prévois toujours mes emballages (bocaux, sacs) pour éviter de prendre des sachets jetables, comme ça, je ne produis aucun déchet. Et bien sûr, je sélectionne des fruits et des légumes péi (locaux), de saisons, issus de l’agriculture bio ou raisonnée lorsque c’est possible.
Quand je n’ai pas le temps d’aller au marché, je me rends dans les petits commerces de proximité : charcutier, primeur, poissonnier, en faisant en sorte de favoriser l’économie locale, et les circuits courts.
Que ce soit pour aller travailler, ou bivouaquer, je privilégie au maximum le covoiturage.
Avec mes collègues de travail et mes amis, il nous arrivait de faire le même trajet, soit 4 à 5 véhicules se rendant au même endroit, avec une seule personne à l’intérieur...
Désormais, nous nous retrouvons sur les aires de covoiturage de la Route des Tamarins : Colimaçons, Corail hélicoptère, Trois-Bassins pour effectuer les trajets ensemble. Cela nous permet de réduire nos dépenses de carburants, de désengorger les routes, c’est convivial, et bien sûr écologique.
Pour limiter l’utilisation de ma voiture je prends quelquefois le bus avec le réseau Car Jaune et Kar Ouest, ou le vélo pour les petits trajets.
Applications pour le covoiturage : Karos ou Rundrive.
Texte et photos : HAPPEI